Rousseau, Le Devin du village. Colette (right), le Devin (left), Colin with “la Dame de ces leux” upstage. Stockholm, June 8th 2019, production by Performing Premodernity (University of Stockholm) for the XXIst colloquium of the Rousseau Association. Photo: Eva Frykevall.
“Né pour la Musique,” “Born for Music”: that was how Rousseau described himself in The Confessions. He was a leading advocate of Italian opera in France through most of his life, and incurred the hostility of Jean-Philippe Rameau for his virulent attacks on the French operatic tradition, represented by Lully and by Rameau himself. From 1774 to his death in 1778, however, Rousseau was associated in the public mind with Gluck’s “révolution de l’opéra” which offered a new alternative to the Italian style.
“Né pour la Musique”: c’est ainsi que Rousseau se décrit dans Les Confessions. Il est un des principaux partisans de l’opéra italien en France pendant presque toute sa vie, attirant l’hostilité de Jean-Philipppe Rameau par ses vives critiques de la tradition lyrique française, dont Lully et Rameau lui-même étaient les principaux représentants. Entre 1774 et sa mort en 1778, cependant, le public voit en Rousseau un partisan de la “révolution de l’opéra” menée par Gluck, qui rompt avec la tradition italienne.
Le Devin du village
In 1752 Rousseau wrote a short opera, Le Devin du village (later translated into English by Charles Burney as The Village Soothsayer), which enjoyed great success throughout Rousseau’s lifetime and well beyond, becoming one of the symbols of his moral sway in the French Revolution. Rousseau had earlier composed Les Muses galantes, an opera-ballet in the French style, of which a portion survives. He was also a composer of songs, to French or Italian words: this seems to have been one of his main activities after his return to Paris in 1770. On Rousseau’s death in 1778, the Marquis de Girardin arranged for publication of a collection of Rousseau’s songs under the title Consolations des misères de ma vie. Rousseau himself used the less sentimental title of Airs, romances et duos.
Rousseau was a music copyist and presented this as his main occupation, not wishing to beconsidered a professional writer.
En 1752 Rousseau écrit l’intermède lyrique Le Devin du village, qui connut un succès exceptionnel tout au long de sa vie et devint à la Révolution un des symboles de son influence morale. Rousseau avait composé auparavant Les Muses galantes, opéra-ballet à la française, dont une partie seulement subsiste. Il fut aussi compositeur de chansons, sur des paroles françaises ou italiennes, y consacrant beaucoup de temps après son retour à Paris en 1770. A la mort de Rousseau en 1778, le marquis de Girardin fit publier un recueil de ses chansons sous le titre Consolations des misères de ma vie. Rousseau lui-même avait donné au recueil manuscrit le titre plus simple d’Airs, romances et duos.
Enfin, il fut copiste de musique et considérait cette activité comme son métier, ne voulant pas gagner sa vie comme auteur.
Listen / Ecouter
Le Devin du village from YouTube: Cantus Firmus (dir. Andreas Reize), Gabriela Bürger (Colette), Michael Feyfar, Dominik Wörner.
And our own special selection of Rousseau’s music, dating back to the beginnings of this website in Wabash College in the 1990s. Don’t miss the exquisite Romance du saule, Rousseau’s adaptation of Desdemona’s Willow Song in Othello.
Le Devin du Village (excerpts) (10:16) mp3
Motet: Quam Dilecta (2:47 mp3
Air à Deux Clarinettes (2:06) mp3
Chanson Negre (1:55) mp3
Daphnis et Chloé (excerpts) (8:37) mp3
Les Muses Galantes (excerpts) (7:56) mp3
L’air pour la Troupe Marchant (2:20) mp3
La Romance d’Alexis (2:53) mp3
Air de Trois Notes (1:15) mp3
La Romance du Saule (1:20) mp3
Les Consolations des misères de ma vie
You can find the Consolations des misères de ma vie (words and music) on the Gallica web site of the French National Library: Also on Gallica,the “Recueil Benoit” or manuscript score of the Airs, romances et duos, given to the then King’s Library (Bibliothèque du Roi), now the BnF or Bibliothèque nationale de France, by Rousseau’s friends after his death.